Friday, September 12, 2008






Attention

le projet
vie d'acqua pour l'anné 2008-2009 va se concentrer sur un essey vidéo que je vais tourner sous forme d'interviews en Suisse, en Urugay et en Italie. à l'aide de mon père je vais inqueter le territoire psychologique des l'identités rhizome, et dans ce cas specifique, le contexte historique dans lequelle il a vu le jour. Ce projet constitue une partie importante de confrontation avec la realité, donc en même temps une ouverture et une contrepartie de mon travail sur la memoire inventée.

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Monday, April 21, 2008






VIE
D’ACQUA project
Parce-que le personnel c’est politique!
mentre scrivo fumo una sigaretta…
je fume une clope pendant que j’écris…


(for Franch and Spanish version scroll down)

Italiano

Ciò che mi accingo a presentare sono le basi teoriche sulle quali ho intenzione di impiantare il progetto Vie d’Acqua e su cui pongo per il momento l’accento. Infatti, ritengo prematuro cercare di strutturare un display definitivo sin d’ora, essendo sia questo blog sia la concettualizzazione del progetto in evoluzione e quindi suscettibili di modifiche. Mi propongo quindi di utilizzare questo primo anno di EPG per formulare un impianto teorico solido così da poter procedere in una seconda fase (che spero riuscire ad avviare già a partire dal prossimo anno durante l’EPG2) a dare vita e visibilità al progetto stesso. Ed è per questa ragione che in futuro questo blog (che per il momento é per me una sorta di laboratorio) diverrà forse un archivio oppure prenderà la forma di un sito o di una pagina web del progetto Vie d’Acqua.

Questo lavoro di ricerca prende le mosse da una fortunata sinergia attivatasi grazie ad un libro: Immagini malgrado tutto, di G.D Hubermann, (mio amico in facebook! ;0)). Così, ho cominciato ad interrogarmi sulla possibilità di poter prendere davvero a carico una storia che aveva fino a pochi anni fa prodotto un retaggio nutrito solamente di silenzio…Silenzio che ho contribuito ad alimentare generando anche nel mio micro-cosmo un fossato perturbante ed indicibile. Per una strana ironia della sorte, infatti, le vicende delle dittature militari in america latina sono avvolte da un silenzio d’omertà e pudore che per molte ragioni è difficile infrangere; in particolar modo da chi direttamente o indirettamente è stato coinvolto. Il personale é oggi più che mai politico, per questo utilizzo me stessa e l’ibrido culturale che rappresento come base e strumento per una ricerca, un’investigazione sentimentale e politica. Prendere a carico ho detto poc’anzi ed intendo non solo emotivamente bensì concretamente: che cosa abbiamo recepito della tragedia dei nostri genitori d’oltre oceano, noi figli del vecchio continente ma anche figli dei rifugiati (quelli fortunati, quelli che hanno trovato facilmente asilo in Europa)? E perché ci siamo sentiti così esclusi (ammettiamolo, soprattutto dai nostri genitori?) Perché semplicemente, senza bisogno di farne una questione psicologica il silenzio ha avvolto tutto e tutti. Dal silenzio alla dimenticanza però il passo è breve, perché il silenzio non crea storie da ereditare. Noi non vogliamo dimenticare. Ecco, vorrei tentare di trovare e nel caso non ce ne fossero ancora di costruire degli strumenti per capire e per poter compiere un’operazione di riappropriazione e rielaborazione che sia in grado di far scaturire qualcosa di positivo. Non desidero dire di più di me, perché è a partire da me e non su di me che verte questa ricerca. Viviamo in una società liquida per dirla con Bauman, pertanto è proprio attraverso l’elemento e le vie dell’acqua che si snoderà questo progetto (che trova potenziale vita anche in un altro luogo proprio della navigazione: internet); il nostro mezzo di locomozione saranno le imbarcazioni: sì,barche e barche di ogni sorta. La mia proposta è quella di creare degli itinerari d’arte contemporanea galleggianti. Un percorso a tappe dunque, immerso di volta in volta in un contesto specifico che segue però una mappa ideale che tocca i luoghi significativi di una geografia personale attraverso i continenti dell’Europa e dell’America del Sud, lì dove le storie sono state vissute, collegate e al contempo divise dall’acqua dei mari e dei fiumi: l’acqua, servita ad alcuni per fuggire e raggiungere terre di salvezza come pure ad altri ad occultare i cadaveri dei giovani desaparecidos. Eppure l’acqua resta nella nostra percezione elemento neutro e indifferente che si distacca dalla tragedia umana. Ed è proprio questo elemento neutro che crea il legame tra la geografia personale e la sua potenzialità di estroflettersi.
La mia sigaretta sta finendo… e voi avrete forse una barca ad aspettarvi, in altri porti… così, non mi resta che augurarvi di cuore buon viaggio.






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Sunday, February 24, 2008



Français

Ce que je vais vous présenter ici sont les bases théoriques (sur lesquelles je vais d’abord mettre l’accent) de la recherche que je suis en train de développer et sur lesquelles j’ai l’intention de fonder le projet Vie d’Acqua. En effet, je considère prématuré de commencer à structurer un dispositif définitif vu que le blog et la conceptualisation du projet sont encore en devenir et susceptibles d’être modifiés. Finalement, je me propose d’utiliser cette première année de postgrade pour me dédier à la formulation d’un fondement théorique solide pour ensuite pouvoir me concentrer (à partir de l’année prochaine, pendant la deuxième année de postgrade) sur la concrétisation du projet et lui donner une certaine visibilité. C’est justement à cause de cela que dans le futur, ce blog même (qui représente pour le moment une sorte de laboratoire personnel) deviendra peut-être une archive ou prendra la forme d’un site ou d’une page web du projet Vie d’Acqua.
Ce travail de recherche naît d’une synergie qui a pu se mettre en marche grâce à un livre : Images malgré tout, de G .D Hubermann (mon ami en Facebook ;0)). C’est comme ça que j’ai commencé à m’interroger sur la possibilité de prendre véritablement en charge une histoire qui, il y a pas mal d’années n’avait produit qu’un lourd héritage de silence…Silence que j’avais aussi contribué à alimenter et qui avait produit aussi à l’intérieur de mon microcosme un trou indicible et perturbant. En effet, il existe un étrange sortilège par rapport aux dictatures militaires en Amérique Latine des années 70: elles sont voilées par un silence de pudeur dans lequel, pour plusieurs raisons, il est très difficile d’y pénétrer ; à la fois par ceux qui ont été concernés directement ou indirectement. Aujourd’hui plus que jamais le personnel est politique et c’est à cause de cela que je m’utilise moi-même ainsi que cette culture hybride que je représente comme outil à partir duquel développer une recherche, une investigation sentimentale et politique. Prendre en charge disais-je, et je l’entends non pas seulement sur le plan de l’émotivité mais surtout pratique: Quelle était notre perception de la tragédie de nos parents de l’autre coté de l’océan, nous, fis du vieux continent mais aussi des réfugiés (ceux qui ont eu de la chance, ceux qui ont trouvé asile en Europe)? Et pourquoi nous nous sommes sentis tellement exclus (admettons-le, en particulier par nos parents)? Parce que tout simplement et sans aucun besoin d’en faire une question psychologique, le silence à tout enveloppé. Du silence à l’oubli, la frontière n’est pas si loin puisque le silence n’est pas capable de générer des histoires à hériter. Mais nous ne voulons pas oublier. C’est pour ces raisons que j’aimerais chercher (ou créer dans le cas où ils n’existeraient pas encore) des outils pour comprendre et pouvoir procéder à une opération de réappropriation et de réélaboration qui puisse donner comme résultat quelque chose de positif. Pour ce qui me concerne, je n’ajouterai plus rien à propos de moi et me(s) histoire(s) car c’est à partir de moi et pas sur moi que cette recherche démarre. On vit dans une société liquide pour citer Bauman, par conséquent c’est à travers l’élément de l’eau que ce projet va démarrer (et qui trouve aussi une vie potentielle dans un autre espace réserve à la navigation: l’Internet); nos moyens de locomotion seront les embarcations: bateaux de toutes sortes. Ma proposition est celle de créer des itinéraires d’art contemporain flottants. Un parcours qui s’articule par étapes: chacune dans un contexte spécifique qui me permet d’en explorer sa complexité, mais qui suit en même temps une carte idéale qui touche les lieux significatifs d’une géographie personnelle à travers les continents de l’Europe et de l’Amérique du Sud; là où les histoires ont été vécues, séparées et en même temps connectées par l’eau de la mer et des fleuves. L’eau qui, pour certains, a servi à s’échapper et où d’autres ont trouvé la mort. L’eau où ces cadavres de « Desaparecidos » ont été occultés par les militaires. L’eau reste de toute façon élément neutre et indifférent qui se détache de la tragédie humaine et c’est finalement cet élément neutre qui crée le lien entre une géographie personnelle et sa possibilité potentielle de se refléter à l’extérieur.









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Saturday, February 2, 2008

Espanol

Lo que les voy a presentar son los fundamentos teóricos a partir de los que se va a estructurar el proyecto Vie d’Acqua (recorridos de agua) cuya búsqueda teórica es lo que aquí voy a desarrollar. Por lo tanto opino que es prematuro darle desde ya un display definitivo al proyecto. Porque el blog y la conceptualizasión del trabajo están siempre en devenir, por lo tanto pueden modificarse. Me voy a dedicar durante este primer año de postgrado a formular un implanto teórico sólido del proyecto para poder en un segundo tiempo (en el segundo año de postgrado) a concretizar el proyecto. Es precisamente por esta razón que en el futuro este blog podría quizás transformarse en un archivo o tomar la forma de un sito o de una pagina web del proyecto recorridos de agua.

Fue después de leer un libro que decidí tomar el coraje para lanzarme en este proyecto: Imágenes a pesar de todo, de G.D Huberman (mi amigo en facebook ;0)). Fue así que empecé a pensar en la posibilidad de tomarme de verdad la responsabilidad de una historia que hasta pocos años atrás produjo una memoria hecho de tan solo de silencio y imagénes transparentes…silencio que también yo he contribuido en alimentar hasta producir, también en mi micro Cosmo un hueco pertúrbante e indecible. Ironía de la suerte y cosa bastante rara, los asuntos de las dictaduras militares en América latina están envueltas de un silencio muy pesado y casi inviolable quizás de pudor que por muchas razones es muy difícil superar, especialmente para los que directamente u indirectamente fueron los protagonistas de este trozo de Historia. Hoy más que nunca el personal es político y por esto me utilizo a mi misma (y al hibrido cultural que soy) como base e instrumento para una búsqueda, una investigación sentimental y política. Tomarme la responsabilidad, acabo de decir, y lo digo no solamente a nivel emotivo sino que concreto: que es lo que nos ha llegado de la tragedia de nuestros padres de la otra parte del océano, a nosotros, hijos del viejo continente pero también hijos de los refugiados (los que tuvieron la suerte de encontrar un nuevo hogar en Europa)? Y porque nos sentimos tan excluidos (digamos la verdad, sobretodo de nuestros padres)? Porque simplemente y sin necesidad de hacer de esto una cuestión psicológica el silencio es lo que se ha comido todo y todos. Sino que de el silencio al olvido el paso es breve. Porque desafortunadamente el silencio no crea historias para poder tramandar. Y Nosotros no queremos olvidar. Por esto me gustaría tratar de encontrar (y crear en el caso en que todavía no existan) unos instrumentos de comprensión que permitan poderse emancipar y al mismo tiempo reapropiar y elaborar algo positivo. Ya no les voy a contar nada más de mi o de mi(s) historia(s), porque es a partir de mi y no sobre mi que se desarrolla este proyecto. Todo los que les cuento está finalizado a la comprensión del proyecto y lo hago por una simple cuestión de honestad intelectual.
Vivimos en una sociedad liquida por citar a Baumann, por lo tanto será el elemento de el agua mismo y de sus trayectos en el que va a realizarse/concretarse este proyecto (que encuentra vida potencial en otro ámbito adhibido a la navegación: Internet) donde serán precisamente los barcos a acompañarnos en estos viajes. Mi propuesta es la de crear unos itinerarios de Arte contemporánea flotando. Un percurso a etapas entonces, cuyas etapas están inscritas en contextos locales específicos pero que además siguen un mapa ideal que toca los lugares significativos de una geografía personal a través los continentes de Europa y América del Sur, ahí donde sucedieron los asuntos y fueron vividos, conectados y separados al mismo tiempo por las aguas del mar y de los ríos. El agua que sirvió a algunos para huir y salvarse llegando en otros continentes como también a otros para ocultar los cadáveres de los jóvenes Desaparecidos. Pero de todos modos el agua queda en nuestra percepción como elemento neutro e indiferente che se destaca de la tragedia humana.
Bueno, mi cigarrillo está a punto de apagarse, y ustedes se tienen que ir ya; otros barcos los están esperando, en otros puertos.
Así que solo me falta desearles con todo el corazón una buena navegación







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